20 décembre 2010

Les archives de la Galette de Thé


Voici sous forme d'archives, l'intégralité de mon blog qui a été supprimé il y a quelques mois.

J'ai réussi à rassembler et reconstituer la totalité de son contenu mais les commentaires ont été supprimés et ne sont plus accessibles. De même, il n'est pas possible d'en laisser de nouveaux.

En relisant le tout depuis le début, il est étrange de constater comme le temps nous entraîne parfois à être en parfait désaccord avec certaines de nos certitudes du passé. Mais plutôt que de rectifier mes propos, je les laisse tels quels, histoire de ne pas fausser la donne même si certains d'entre-eux sont particulièrement insupportables à relire !!!

Je précise qu'il ne s'agit nullement du redémarrage de mon blog mais simplement de la mise en ligne de son contenu car je souhaite conserver une trace, un souvenir de ce qui fut pour moi une bien belle aventure.

La Galette de Thé étant définitivement terminée, je tiens à remercier celles et ceux qui ont apprécié ce blog durant toutes ces années et en particulier les personnes qui m'ont témoigné leur sympathie au moment de son arrêt.

nouvelle adresse url : http://g2t-archives.blogspot.com/
contact : galethe@gmail.com

17 juin 2010

Prévention thermique


Le coup des théières qui se fissurent m'inquiète de plus en plus.

En parcourant divers blogs, j'ai pu me rendre compte que certains malheureux ont vu subitement une belle fissure -transversale- apparaître sous leurs yeux hagards... L'horreur !

En effet, aucune théière n'est à l'abri de ce drame, même la plus solide d'entre-elles peut subir ce fameux choc thermique lié à l'action de l'eau bouillante versée dans (ou sur) une théière aux parois froides. Et c'est surtout en hiver que les théières risquent le plus d'y laisser leur peau, surtout celles qui reposent dans une pièce froide ou qui comportent déjà des micro-fissures (ce qui est assez fréquent et parfaitement normal sur les anciennes Yixing).

J'ai expérimenté plusieurs méthodes pour pallier à la chose :

- chauffer la théière dans sa main ou souffler de l'air "chaud" : bof, c'est long et pas suffisamment efficace

- verser de l'eau tiède dans la théière, c'est mieux mais faut déjà savoir à partir de quelle température une eau peut-être considérée comme tiède : très relatif et peu fiable

- verser de l'eau bouillante dans le pichet de réserve utilisé pour le Gong Fu Cha, attendre qu'elle refroidisse un peu, puis la verser dans la théière : beaucoup trop long et fiabilité moyenne comme précédemment évoqué

En revanche, j'ai retenu deux astuces qui me paraissent pas mal :

- chauffer la théière à l'aide de la vapeur d'eau bouillante qui sort de la bouilloire : ça marche très bien mais il faut avoir une bouilloire à bonne température, c'est à dire qui reste sur le feu (ou branchée, si électrique)



- mettre de l'eau bouillante dans le pichet de réserve et y poser immédiatement la théière dessus, d'abord à l'endroit puis à l'envers (ou le contraire). Quand les perles d'eau dues à la condensation apparaissent, la théière est prête et ne risque plus rien. A ce moment-là, on peut encore verser l'eau du pichet dans la théière et y poser le couvercle pour qu'il puisse aussi se réchauffer un peu.



La dernière méthode me paraît la meilleure. Certes, elle est aussi un peu longue mais si cette opération permet de préserver ses précieuses théières, l'enjeu en vaut la peine. Et puis, n'est-ce-pas un joli préambule pour commencer une dégustation ?

12 juin 2010

Comment taire les commentaires...


Plusieurs lecteurs m'ont contacté récemment pour faire part de leur déception de ne plus pouvoir intervenir sur mon blog de manière simple sans systématiquement avoir l'impression d'être pris de haut par certaines personnes dans les commentaires.

N'oublions pas que le thé, c'est tout simplement quelques feuilles et un peu d'eau, il serait peut-être temps d'arrêter de prendre tout ça trop au sérieux !

Allez pour l'occasion, j'ai relooké un peu la Galette, histoire de redonner un peu d'air frais et de faire table rase !

5 juin 2010

Jeune premier ?




Je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre les jeunes Pu Er. On ne m'enlèvera pas de l'esprit qu'ils se ressemblent grosso-modo tous, ou tout au-moins, on retrouve chez eux systématiquement le même type d'odeur pouvant certes se décliner plus ou moins différemment mais dont la base aromatique ne diffère guère.

Je pense que beaucoup d'amateurs de Pu Er se forcent inconsciemment à les apprécier car ils n'ont pas d'autre alternative. Eh oui, dans le milieu, on passe vite pour un inculte, les apparences sont donc les bienvenues... Comme prétexte, ces derniers trouveront tous les arguments du monde (en premier lieu, le prix...) pour justifier leur précieuse acquisition. Et sans trop savoir pourquoi, ils s'époumoneront avec un fracassant "ce Pu Er est grandiooooose" !

A mon avis, un Pu Er reste ingrat au minimum 10 ans. Ingrat dans le sens imbuvable. Parmi toutes mes galettes récentes aucune ne m'a jamais convaincu. Bon, je vais bien réussir à y trouver tel ou tel parfum sympathique mais jamais, je n'ai ressenti un quelconque choc comme ce fut le cas avec certains Pu Er anciens ou Wulongs ou Sencha particulièrement remarquables.

Pour illustrer mon propos, j'ai ressorti le top du top, la Romanée Conti des Pu Er (*) servie dans la Rolls Royce de mes théières, celle que l'on sort rarement pour éviter de l'abîmer (**). Autant sortir le grand jeu, non ?!


Alors évidemment, le travail apporté à l'élaboration de cette galette est magnifique. Les énormes feuilles sont remarquablement belles (issues de théiers millénaires), le produit semble à la hauteur de sa réputation. Néanmoins, tout devient rapidement contradictoire dans le sens où la beauté du produit laisserait supposer un résultat exceptionnel riche en superlatifs, or, je me contenterais d'un "c'est sympa" ou d'un "mouais c'est pas mal".

On sent bien que ce thé en a sous le capot, il a du potentiel comme on dit dans ces cas-là (ah.... le fameux -potentiel-, il fallait que je le place celui-là, quel mot magique pour vendre du Pu Er à prix d'or !).

J'ai essayé d'aborder cette galette sous tous ses angles en évitant autant que possible de la comparer à certaines très belles références plus anciennes que j'apprécie particulièrement. Changer sa façon d'apprécier les Pu Er ou réviser son angle d'attaque pourraient être une piste intéressante à suivre dans sa manière d'appréhender les jeunes Pu Er. Mais il n'y a rien à faire, malgré tous mes efforts, je me retrouve confronté à cette éternelle odeur si caractéristique des jeunes Pu Er, celle qui m'a toujours tant importuné et gâché tout plaisir... Face à un tel chef d'oeuvre (du-moins sur le papier...), je me retrouve démuni d'argument pour l'apprécier à sa juste valeur.

Je ne comprendrai décidément jamais ces thés. J'y suis définitivement hermétique ou alors, je n'ai peut-être tout simplement aucun palais !! ;-)

Toutefois, je constate une chose : curieusement, après la raréfaction des Pu Er anciens, l'intérêt pour ces thés s'est subitement tari. Bizarrement, après un engouement démesuré, beaucoup se sont réorientés vers autre chose préférant dépenser les sous-sous dans l'achat de Wulongs ou de thés japonais. Ceci n'est sûrement pas sans raison...



(*) galette n°45 de 2005
(**) Yixing en terre épuisée de très belle facture

20 mai 2010

L'écrin du temps...



Laissons le temps au temps...

Pour certains Pu Er cet adage peut s'avérer hasardeux. Nous en avons suffisamment parlé et même encore très récemment. Néanmoins, il semblerait que les bienfaits d'une jarre ne relèvent pas de la légende. Je ne possède qu'une seule jarre digne de ce nom. J'y entrepose mon thé préféré, celui que j'emporterais sur une île déserte s'il le fallait : un vrac datant de 1992.

J'ai un attachement tout particulier pour ce Pu Er. Outre le fait qu'il soit très intéressant d'un point de vue gustatif, je l'aime surtout car c'est LE thé qui a déclenché ma passion pour cette famille très particulière.

Aussi, fallait-il que je remplisse mon unique jarre avec quelque chose d'unique. 600 grammes et quelques miettes reposent dans ce sympathique objet.

A la base, j'ai pris des risques en y sacrifiant tout mon stock de vrac 1992. Rongé par le doute sur l'efficacité réelle d'un tel ustensile, je me demandais si cette jarre n'allait pas le "tuer" ? Et étant donné la rareté de ce vrac, il eut été pénible de perdre ainsi les derniers vestiges d'une légende (à mes yeux, je le répète) !

Je n'ai plus touché à ce Pu Er depuis plus de 2 ans. Cette jarre est censée avoir été étudiée pour permettre un échange parfait entre l'air extérieur et intérieur. Une oxygénation savemment dosée pour un vieillissement optimal des feuilles. Calmement, jour après jour, ce vrac a ainsi gentiment évolué pour devenir quelque chose d'extraordinaire. Et le résultat est sans appel, nul besoin de développer davantage.

Je rêve de posséder une cinquantaine de jarres pour les remplir de tous mes Pu Er. Si le résultat est à chaque fois aussi exceptionnel, je n'ose même pas imaginer les chefs d'oeuvre qu'il serait possible d'obtenir...

Mais seule la balance du temps confirmera si une telle jarre s'avère être l'écrin parfait pour les Pu Er... En tout cas, pour ce vrac de 1992, pari gagné !

21 avril 2010

Ambiances printanières








Nul besoin de beaucoup de commentaires : un bonsaï de ma collection, un Acer Palmatum Beni Chidori, une variété d'érable japonais qui devient resplendissant au début du printemps, un thé vert japonais de Mr Hiruma, splendide et qui n'est pas sans rappeler certains Wulongs taïwanais. Je ne me souviens plus de quel thé il s'agit précisément, j'ignore pourquoi mais j'ai toujours eu beaucoup de difficultés avec les dénominations japonaises, je n'arrive absolument pas à les retenir.

5 g / 10 cl - 70° - 3 infusions
Ceci n'est pas une règle fixe de préparation, il s'agit juste d'un choix personnel à un moment donné. J'aime varier les temps d'infusion et les dosages, on n'est jamais à l'abri d'heureuses surprises !

UPDATE : il est possible de se procurer les thés verts japonais de Mr Yoshiaki Hiruma via son site ou en lui envoyant un e-mail à cette adresse : hirumaen@ictv.ne.jp

Le printemps et ses couleurs sont tout de même appaisantes, son infinie douceur se retrouve partout, y compris dans certains thés. En gros, il tombe à pic pour calmer les esprits, surtout après un orage prématuré ... Hum hum !

12 avril 2010

Une galette de Pu Er âgée de 30 ans






Un Pu Er de 30 ans d'âge, oublié depuis deux ans...

On ne se souvient plus de ses parfums ni de sa complexité.
On fantasme, on idéalise le résultat.
On s'attend à un miracle lié au prétendu vieillissement des galettes.
On le redécouvre sous un autre angle.
On trouve ça bon, intéressant.

Bref, un moment sympa mais...
... tout de même pas de quoi casser trois pattes à un canard !

Que faut-il alors en déduire ?
Rien !

Ou plutôt si,
ça vieillit et ça devient juste moyen,
triste sort que nous subissons tous avec l'âge !

Moralité :
n'attendez pas, buvez vos Pu Er tout de suite,
le reste n'est que spéculation
(dans tous les sens du terme d'ailleurs).

29 mars 2010

Théière en terre épuisée moderne à vendre


UPDATE : CETTE THÉIÈRE N'EST PLUS À VENDRE ! COMME LES QUELQUES PERSONNES INTÉRESSÉES N'ONT PAS DONNÉ SUITE, J'AI FINALEMENT DÉCIDÉ DE LA GARDER ET C'EST UNE BONNE CHOSE CAR J'AURAIS PROBABLEMENT FAIT UNE ÉNORME ERREUR DE LA REVENDRE. EN EFFET, L'AYANT TESTÉE SOUVENT CES DERNIERS TEMPS, IL SEMBLERAIT QUE CETTE THÉIÈRE SOIT BIEN SUPÉRIEURE À CERTAINES TERRES ÉPUISÉES... DOMMAGE POUR CEUX QUI ONT FAILLI ME L'ACHETER ! ;-)

Je vous ai parlé il y a plusieurs mois d'une mystérieuse 21e théière qui ornait ma collection. Tout compte fait, je souhaite m'en séparer tout simplement car je désire me "contenter" de ma collection de 20 théières en respectant ma promesse initiale : "cette collection ne bougera plus et restera pour toujours en l'état" !

Je me sépare donc de cette très belle Yixing chinoise moderne provenant de la M3T. Elle a été culottée par mes soins. Elle est idéale pour y préparer du Pu Er, des Rochers ou des Wulongs plutôt torréfiés ou relativement fermentés.

Son prix ? Il s'agit d'une théière moderne, par conséquent, je la cède au même prix qu'une taïwanaise de potier proposée par cette boutique de thé parisienne.

Pour plus de renseignements, vous pouvez me contacter à cette adresse : galethe@gmail.com

24 mars 2010

Trousse à outils #1


Ces outils bien utiles dans la préparation d'un thé. Pour débuter cette nouvelle petite série de billets, voici le couteau à Pu Er.

Qu'il est pratique ce petit ustensile en métal qui s'enfonce si parfaitement dans n'importe quelle galette de Pu Er ou Tuo Cha et même ceux durs comme du béton. Combien de doigts ont été épargnés grâce à lui ? L'usage de cet outil s'accompagne cependant d'un apprentissage du geste. Il s'agit de manipuler le couteau en faisant éclater de petits bouts de galette tout en préservant le corps de celle-ci. Pas si simple au début mais quel confort une fois le geste maîtrisé ! Ces objets n'ont l'air de rien mais peuvent vous simplifier considérablement la vie ! Abandonnez vos Opinel à saucisson sec et munissez-vous de ce charmant couteau, on en trouve partout et pour pas cher en plus.

Alors à vos couteaux, à défaut prenez ce qui vous tombe sous la main, évitez peut-être juste d'utiliser des couteaux à steak, confiez-les plutôt à Dexter Morgan, il saura en faire parfait usage ! ...


(*) modèle chinois présenté en photo acheté chez Thés du Dragon

17 mars 2010

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a new place, a new life, a new blog... ???

oui ! sauf que :

"... la mode actuelle étant au plagiat,
donc autant suivre la tendance en se plagiant soi-même... "

par conséquent, rien de bien nouveau !

bonjour chez vous.
Philippe

à bientôt...