22 octobre 2008

Ambiance & stockage

Le 6e épisode de votre série préférée, qui en compte 10 au total, se fait attendre... Désolé ! Ce retard n'est pas le fait d'une grève des scénaristes comme à Hollywood mais d'un caprice météorologique. Eh oui, pour maintenir la qualité photographique au même niveau, la production a besoin d'un certain type de lumière. Celle-ci faisant cruellement défaut en ce moment, la série est (très) provisoirement suspendue. Les planqués de Météo France, en grève eux (les pauvres, ils bossent de trop... hum hum !), feraient bien de nous envoyer quelques rayons de soleil afin que la réalisation des prochains épisodes puisse redémarrer au plus vite ;-)


En attendant, je vous présente quelques modifications de mon intérieur qui a eu pour conséquence un bouleversement de ma façon de stocker mes Pu Er et une influence incroyable sur leur goût. Quel changement... Impressionnant et magnifique.

Pour ceux qui s'en souviennent, je stockais jusqu'à présent mes galettes et briques dans le double fond de ma vieille table en bois. Plusieurs avantages à cela : absence de lumière, protection contre les odeurs et vieillissement lent dû à une régularité de la température (le bois protège des variations de température). Par-contre, mes Pu Er n'étaient pas suffisamment aérés étant donné qu'il ne subsistait qu'une étroite fente d'un cm de part et d'autre. Trop peu pour permettre aux Pu Er de respirer convenablement. Je remarquais qu'au niveau goût, ces derniers devenaient de plus en plus plats. Un certain manque de relief qui se faisait remarquer tout particulièrement sur les Pu Er de plus de 20 ans. De très rares traces de moisissure blanche me firent même paniquer. A plus ou moins long terme, je craignais que ma collection subisse des dommages irréparables. Ce qui serait catastrophique. Je pense qu'il est parfaitement possible de tuer un Pu Er juste en l'empêchant de respirer sur une longue période.



Quelques précieux avis professionnels m'ont encouragé à entreposer tout simplement mes galettes sur le dessus d'une armoire (non odorante). Il semblerait même que ce soit la meilleure solution possible sous nos climats qui ne nécessitent pas d'autres aménagements pour conserver les Pu Er. A partir du moment que ceux-ci sont abrités de la lumière (ils le sont en étant emballées dans leur papier d'origine) et surtout des odeurs, il n'y a aucun danger en perspective. Il paraîtrait que les Pu Er soient bien plus résistants que nous le supposons. Le meilleur adage pour leur santé : les oublier sur une étagère ou sur une armoire sans autre protection que leur emballage en papier.



Alors exit ma vieille table ! La nouvelle en noir est bien plus appropriée esthétiquement au Gong Fu Cha. Quant aux Pu Er, je les ai mis dans trois boîtes ouvertes entreposées sur ma bibliothèque remplie de vinyles (mon autre passion après, voire même avant, le thé). Ces caisses en écorce (?) n'ont aucune odeur et sont doublées intérieurement de tissu. De plus, je trouve qu'elles sont joliment assorties à l'imagerie du monde des Pu Er (teintes chaudes, matières boisées, etc...). Mes galettes et briques respirent enfin. Elles ne sont plus empilées, voire entassées les unes sur les autres comme auparavant mais ont de l'espace. J'ai même poussé le vice jusqu'à séparer les vieux Pu Er des jeunes. Le résultat est tout simplement révolutionnaire ! En une semaine, les quelques tests effectués prouvent que les espaces confinés sont néfastes et que l'air libre a une influence énorme sur le goût.


Reste à voir l'évolution sur le long terme mais j'ai entière confiance !

note : la lumière étant nulle ce matin, j'ai dû forcer sur la sensibilité de l'appareil d'où un bruit assez important mais finalement pas déplaisant !